La Toison d'Art - Concerts Concerts de musique classique vocale sacrée

Chœur d’Hommes Anaïki

Le Chœur d’Hommes Basque ANAIKI. Jean-Marie GUEZALA, direction

Depuis 25 ans, le travail du chœur d’hommes anaiki – entre frères, fraternellement – est de promouvoir et de faire découvrir la culture basque par la polyphonie pour chœurs à voix égales du Pays Basque. L’ensemble, composé d’une quarantaine de chanteurs attachés à cette tradition orale séculaire, témoigne d’un très vaste et précieux répertoire, mêlant les chants populaires médiévaux, les anciennes mélodies oubliées et les plus récentes compositions, en passant par les grandes partitions religieuses.

anaiki est dirigé par Jean-Marie GUEZALA, fils du célèbre txistulari (joueur de txistu, flûte basque traditionnelle) Polentzi GUEZALA (1919 – 2008).
Etabli à Pariseko Eskual Etxea (La Maison Basque de Paris) et présidé par Cyril Bourayne, le chœur anaiki donne de nombreux concerts en France, du Palais de l’UNESCO à l’Olympia, de l’Eglise Saint-Louis-en-l’Ile de Paris et de la Sainte Chapelle aux églises de Saint-Jean-de-Luz ou d’Ainhoa, du Palais des Sports de Bordeaux à la Salle Pleyel …

anaiki traverse également les frontières, de Moscou à Fès pour le Festival des Musiques Sacrées du Monde ou pour le festival choral International de Saint-Pétersbourg, du Pays de Galles à Prague, et travaille avec les plus grands chœurs russes, parmi lesquels le Chœur de l’Opéra d’Etat Moussorgsky de Saint-Pétersbourg, l'Ensemble Vocal du Chœur de la Société Philharmonique de Saint-Pétersbourg, le Chœur du Patriarcat de Moscou, le Chœur Sirine de Moscou, la Capella du Musée du Kremlin de Moscou, les Voix de la Néva, le Chœur Rimsky-Korsakov de Saint-Pétersbourg, avec lesquels il donne chaque année à Paris une suite de concerts intitulés « Un Noël Basque – Un Noël Russe » en partenariat avec l’association musicale La Toison d’Art.

anaiki veille à garder de fortes attaches avec ses racines. Le Chœur est jumelé avec le Coro Easo de Donosti (Saint-Sébastien), et avec la Société Gastronomique et Culturelle Iparla d’Iruña (Pampelune), collabore avec le choeur Aizkoa de Bayonne, et donne de nombreux concerts en été dans tout le Pays Basque. Il participe à des projets innovants au cœur du Pays Basque – spectacles de danses chantées « Ibilaldi Bat » et « Bidean Zehar » donnés à Bayonne (Grand Théâtre), Iruña (Teatro Gayarre), Donibane Garazi (St Jean-Pied-de-Port) et Donibane Lohitzun (St Jean de Luz) – ainsi qu ́à divers concerts au profit d’Ikastola (écoles en langue basque) notamment à Urrugne, …

anaiki a enregistré en autoproduction 4 Disques Compacts et est présent dans de nombreux coffrets, comme Ocora (Radio France) ou Kantuketan (Institut Culturel Basque).
Né à Paris le 17 novembre 1966 d’un père natif de Lezo (province du Guipúzcoa) petit village portuaire à 9 km de Donosti (Saint Sébastien) et d’une mère de Coarraze (Béarn), Jean-Marie GUEZALA grandit à Paris où, dès l’âge de 7 ans, il entre au Conservatoire de Paris (75020). Il y poursuivra ses études de musique pendant 10 ans dont 7 en piano puis par 2 ans d’orgue avec Jacqueline Bernard.

La famille tient une place prépondérante dans sa formation musicale. En effet, sa mère chantait comme soprano soliste au grand chœur Basco-Béarnais de Paris et son père, Polentzi, depuis l’âge de 6 ans, jouait du Txistu (flûte basque à trois trous, l’instrument national basque par excellence). Celui-ci, semi-professionnel, atteignit rapidement une virtuosité qui lui permit de remporter plusieurs prix internationaux d’instrumentistes et de se présenter sur des grandes scènes prestigieuses de par le monde, ce qui lui valut d’être appelé « l’Ambassadeur de la Culture Basque ». Jean-Marie, accoutumé aux coulisses des théâtres dans lesquels se produisait son père, s’y produisit lui-même dès l’âge de 10 ans comme danseur ou musicien lors de représentations données par les chœurs et ballets ETORKI dirigés par Philippe Oyhamburu. La scène devint très vite pour lui non seulement un lieu réellement connu, mais également et surtout un attrait et un outil essentiel à sa passion de faire connaître, transmettre et développer la culture basque. Le puissant attrait qu’il avait pour celle-ci, il le devait bien entendu à ses parents mais également à ses tantes qui l’accueillaient durant les vacances à Lezo. Là, il y apprit l’Euskara à l'Ikastola du village, la langue basque, qui ouvre l’accès profond et véritable à cette culture. Et comme toute la famille était de près ou de loin artiste, la culture musicale basque s’est peu à peu profondément ancrée en lui.

Dès l’âge de 16 ans, il remonte à Paris, avec son frère, une troupe de danses traditionnelles basques sur Paris, qui se développera durant 12 ans. Comprenant jusqu’à 40 danseuses et danseurs, et ayant entre autres musiciens son prestigieux père, la troupe s’est distinguée dans plus d’un Festival et notamment au Festival International de Llangollen (Pays de Galles). C’est à la Maison Basque de Paris, en 1988, que Jean-Marie Guezala intègre le chœur d’hommes anaiki, alors dirigé par l’Aumônier des Basques de Paris. Deux ans plus tard, ce dernier étant muté aux Etats-Unis, la direction lui en est confiée. Depuis, le travail effectué porte ses fruits et les reconnaissances des autorités en la matière sont nombreuses.

Il collabore activement à divers projets avec des chœurs basques de grand renom tel que le grand Coro Easo de San Sebastian dont il est fait membre d’honneur, et travaille chaque année avec des formations professionnelles russes prestigieuses grâce au concours de Patrick Belargent de l'association musicale La Toison d’Art.
En 1994 et jusqu'en 2002, le chœur mixte HEGOA lui demande d’assurer sa direction musicale : formé d’un noyau de basques vivant à Paris, le chœur a compté jusqu'à 84 chanteurs. C’est un répertoire musical et une technique encore plus vaste qu'il lui est alors donné d’aborder. En 1996, il prend des cours de technique vocale durant un an avec la cantatrice Anne-Julia Audrey. En l’an 2000, il complète sa formation de direction de chœur au conservatoire Maurice Ravel de Paris.

En 2001, il participe à la création de l’association Dringilindron qui donnera naissance au choeur d'hommes AIZKOA de Bayonne dont il assurera la direction musicale jusqu’en 2009.
C'est cette même année qu'il forme avec la soprano Solange Añorga l'ensemble vocal Vasconiae composé de 8 voix mixtes avec lequel il aborde des œuvres plus exigeantes du répertoire basque tout en s'ouvrant à d'autres répertoires.

Parallèlement, il est vice-président de Pariseko Eskual Etxea – La Maison Basque de Paris, jusqu’en 2003.
Enfin, professionnellement, il a été régisseur de la Salle Gaveau, puis responsable de l’animation de la Maison des Associations de la Ville de Paris et, depuis 1997, il est nommé directeur du Centre Culturel Jean Verdier puis de l’Espace Jemmapes à Paris. Il est aujourd’hui directeur du pôle Culture au CRL10, association qui gère les quatre centres Paris Anim’ du 10è arrdt. de Paris (près de 10.000 usagers, 170 animateurs, 30 administratifs, 3 salles de spectacle). C'est dans ce cadre qu'il organise chaque année l'opération “Voix sur Berges” qui rassemble plus de 180 chorales, 5000 chanteurs, 30.000 personnes sur 20 sites musicaux répartis autour du Canal St Martin. Il est également le directeur artistique du festival “10 de Chœurs” qui rassemble près de 20 ensembles vocaux français ou étrangers soigneusement sélectionnés lors de 10 concerts dans des églises et autres salles du 10è arrondissement de Paris. Il participe enfin à la candidature parisienne pour les World Choir Games en 2020.